Monde arabe, les artistes font le printemps sur madame.lefigaro.fr
Mounir Fatmi
Électron libre de la création contemporaine, ce Tangerois a pris le monde comme champ d’investigation. Sa vitalité et ses inventions bousculent toutes les certitudes.
Je pense, donc je continue
Le printemps arabe et vous.
« Il y aura un avant et un après. C’est la première fois que quelque chose se réalise après des années de dictature, de manipulation et de promesses. »
Etre un artiste engagé ?
« Si être engagé veut dire s’intéresser au monde, avoir une pensée critique d’où extraire une esthétique, même de la pire violence, alors oui, je suis un artiste engagé. »
Qu’y a-t-il de contemporain en vous ?
« Mon arrogance et ma naïveté. Sans elles, je suis incapable d’avoir un jugement, prendre une décision ou commencer un projet. »
Orient, occident.
« Ce que la mondialisation a réussi, c’est faire perdre au vieux monde l’idée de centre en créant des réseaux. Il y a de nouvelles connexions entre l’Afrique et la Chine, la Chine et les pays arabes, les pays arabes et l’Amérique latine… »
Une raison de se lever le matin ?
« Je pense, donc je continue. »
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