Dimitris Dimitriadis, Nuit Athénienne
De la communauté humaine
Dimitris Dimitriadis ouvre les territoires repliés du corps. Il prouve que l’on peut se passer des dieux à condition de savoir s’en servir. Dès lors, il propose ses chants aux clairières des surprises. L’enchanteur une nouvelle fois fait retour. Et quand les rois sont morts et gisent sur la dos, il les pimente de ses mirages de mots et d’images.
Le créateur grec fait éprouver un viatique dont le néant ne fait pas forcément partie.. L’oeuvre devient une expérimentation sur le récit. L’image se reconstitue par lui. Si bien que le corps reste le dernier « lieu » de préservation de l’individualité.
L’univers filé remplace les aplats d’azur aux enjolivures de palmes, émergent des espaces de calme particulier là où l’enfermement n’est plus un postulat de l’univers. Contre les idées reçues qui sont des animaux bien gras et là où l’élémentaire humanité bascule, ce travail devient un contre-feu.
Les images exhibent les indices d’identités cachées derrière les murs afin d’avancer dans la compréhension d’une communauté humaine qui retrouve son droit de cité.
Dimitris Dimitriadis, Vernissage Samedi 14 Septembre à 18h, Galerie Dominique Fiat, 16 Rue des Coutures Saint-Gervais, 75003 Paris, le 12 septmbre 2019.